Présentation de chacune des rivières photographiées

Des photos comme celle de cette vraie truite fario sauvage à l'affût dans les eaux cristallines d'un torrent aveyronnais - la Boralde de Bonneval - et plein d'autres, vous en trouverez presque une centaine ! Allez, rêver et rêver encore… ces photos ont pourtant été prises, pas à l'autre bout du monde, mais dans le Sud de la France !

Un peu à droite de la queue de la truite, il y a l'ombre d'une "araignée d'eau" : essayez de trouver l'insecte lui-même et vous aurez une idée de la transparence et de la pureté de cette eau !

Les photos sont présentées soit dans un diaporama automatique (changement toutes les 10 secondes) soit en mur de photos. Si certains les trouvent un peu trop grandes, qu'ils me le disent ; tant que personne ne se plaint, je suppose qu'elles sont à la bonne taille pour faire... des fonds d'écran ! Elles sont classées par rivière, les rivières étant présentées de la plus petite (à l'endroit des photos, bien sur) à la plus grande :

1) Le Doulou : tout petit ruisseau torrentueux de la Lozère, il traverse les terres de mon beau-frère dans des gorges exceptionnelles. Progression un peu sportive, mais magnifique cours d'eau aux truites très combatives, un peu petites à mon goût ! La Lozère ayant quitté le Club Halieutique, je n'en ferai pas plus de pub !

2) L'Hérault : fleuve côtier ayant donné son nom au département qu'il traverse, il ne présente un réel intérêt salmonicole que prêt de sa source, au pied du Mont Aigoual. Un peu plus grand que le Doulou, il a toutes les caractéristiques d'une rivière aux eaux rapides. En plein été, lorsque les eaux sont basses, il faut voir la densité de truites dans certains trous ! Et lorsqu'elles sont sur les fourmis, on peut en prendre presque une à la minute ! Malheureusement, elles sont ici aussi ridiculement petites… et la Fédération a mis tout ce parcours en réserve (les photos ont été prises il y a plus de 10 ans, avant la création de la réserve !), décision que je ne peux qu'approuver… et regretter qu'elle ne soit pas prise plus souvent !!! Mais que cette vallée au cœur des Cévennes est magnifique !

3) Les Boraldes : Il y a en tout 3 Boraldes : St Chely, Bonneval et La Capelle (je n'ai jamais pêcher la troisième). Certains (pêcheurs ou pas) appellent Boralde tout torrent qui descend du plateau de l'Aubrac vers la vallée (du Lot ou de la Truyère), ce qui est une erreur. Elles serpentent sur l'Aubrac, dans le Nord Aveyron, avant de se jeter dans le Lot en traversant des kilomètres de Gorges de rêves !!! Pas question de ne pas les mériter, il faut suer pour y aller pêcher : On laisse la voiture dans le chemin forestier, là haut tout en haut ! On descend vers la Boralde par une des très rares "drailles" (chemins muletiers de traverses, prononcez draye à l'anglaise) existantes, on pêche… avec des bredouilles possibles, mais 20 truites maillées à l'heure (les mêmes que celle de la photo !), c'est également possible ! … et on remonte par une autre draille ! Faut très bien connaître l'endroit où il faut la prendre, sinon, c'est le "bartas", les épines plantées partout, les infranchissables qu'il faut contourner et la nuit qui tombe si vite dans ces gorges profondes ! Mais, même lorsque l'on connaît, à l'arrivée sur le chemin forestier, le cœur bat à 160 tellement ça monte !!! Et dire que certains jours, c'est la promenade en bas ! Tout pêcheur à la mouche qui se respecte dans un rayon de 100 km se doit de pêcher au moins une fois par saison les Boraldes ! Tous les pêcheurs de truite alentour ne pêchent que les Boraldes ! Et sur ce type de rivière, s'il y a quelqu'un devant, c'est plus la peine, il n'y a plus aucun poisson dehors pour la journée ! La dernière fois que j'ai pêché celle de St Chely, je me suis fait rattraper par un ancien collègue de la Poste de Rodez (j'y travaillais lorsque j'étais étudiant), c'était la 3^ème fois qu'il y venait… et la 3^ème bredouille qu'il prenait ! Tout en discutant, je l'ai laissé pêché (j'en avais assez dans le panier), il en a pris 3 ou 4, nous étions heureux, moi un peu plus que lui !

Ces torrents coulent dans les contreforts du plateau de l'Aubrac, une région boisée où les cerfs sont très présents… alors, ouvrez bien les yeux, vous pourrez y trouver un de leur bois… et plus sûrement des champignons : cèpes, girolles, oronges !

Si vous voulez rejoindre La Carangue aux Yeux d'Or (c'est la partie de ce site consacrée à la pêche à la mouche en mer), cliquez sur ce bouton

 
 
Dernière modification de cette page le samedi 29 mars 2003 à 20:23