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Trucs et astuces de montage | ![]() |
Prenez l'habitude de travailler dans de très bonnes conditions :
Pour prélever quelques fibres sur une plume (pour faire des cerques par exemple), commencez par amener les fibres désirées à angle droit du rachis, elles seront ainsi bien alignées à la bonne longueur.
Pour fixer exactement un élément à tel endroit de l'hameçon, posez le à l'endroit désiré, faites y passer le fil dessus mais au lieu de finir d'emprisonner l'élément, coincez le fil entre le pouce et l'index qui le tiennent (1), puis continuer votre enroulement (2).
Ma méthode pour les croupions de canard (montage de ma "violine") :
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Je prends le rachis et je le rabats sur l'avant de façon à faire une boucle avec la plume, de longueur à peu près égale à la moitié du corps de la mouche (photo ci-dessous). Attention à bien positionner cette boucle sur le dessus car elle a tendance à se désaxer. Je fixe le rachis et je rabats l'aile (la pointe de la plume) vers l'arrière, je coupe ce qui dépasse du rachis à l'avant. Nœud final à la tête.
Toutes les plumes de coq ont une face externe brillante et une face interne mate ; de plus, elles ne sont pas plates mais incurvées. Il faut toujours que le côté brillant soit vers l'anneau.
Pour éviter que les collerettes ne vrillent trop le fil, prenez l'habitude de les couper sur le dessous en V inversé et évasé.
Le nœud final : Le principe est simple, il faut faire une boucle, puis faire passer le fil qui vient de la mouche sur le fil du porte-bobine 3 ou 4 fois. Serrez en tirant sur le porte-bobine.
Attention : le fil qui arrive du porte-bobine doit être parallèle à la mouche, donc mettez celui-ci parallèle et derrière les mâchoires de l'étau. Je le réalise (sans outil) très facilement : commencez avec la paume de la main vers l'étau, pouce vers le bas, faites la boucle tout autour de la main (le fil du porte-bobine doit être en haut, bien dans l'axe de l'étau), puis enroulez le fil autour de l'hameçon en tournant la main sur elle-même (la paume, à la fin, sera alors vers vous) et en le guidant avec l'index et le majeur (le fil venant du porte bobine doit toujours resté dans l'axe de l'étau, c'est uniquement celui venant de la mouche qui bouge). Retournez votre main (paume de la main vers l'étau) et recommencez 3 ou 4 fois.
Entraînez-vous au début avec une grosse ficelle et un clou.
Monter de toutes petites mouches : Vous trouverez dans le commerce des "têtes" adaptées (38F au catalogue «Guide du Monteur de Mouches» de Ardent) qui se fixent dans les mors de votre étau. Ces têtes sont parfaites (et indispensables !), mais... telles qu'elles sont livrées, il est impossible de bloquer à la main l'hameçon dans le tout petit étau qui les termine !?! Prenez un gros écrou à 6 pans (le mien : 18 mm et Ø intérieur 9 mm) ou un "papillon" et enfoncez y de force la tête (un petit coup de perceuse peut aider). Résultat garanti !
Parfois, on a besoin de bloquer le fil :
Par exemple, lorsque j'utilise des fils polyester dans de grandes bobines (200m), je ne les monte pas sur un porte bobine, ils les écartent trop !
Donc, pour pouvoir me libérer les mains, il me faut bien trouver une astuce pour les bloquer et ne pas les voir se libérer.
2 possibilités :
Vos kackles se cassent lors de l'enroulement ? C'est que votre pince a ses bords trop agressifs ! Prenez un (vieux) stylo à bille et coupez un petit bout du tuyau réservoir d'encre que vous enfilerez sur un des mors (ce n'est pas la peine de faire les 2). Pour les portes-bobines qui cassent le fil, en dehors du papier de verre de 1200, je n'ai rien à vous proposer !
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Dernière modification de cette page le
mardi 18 mars 2003 à 20:46